Lorsqu’un fumeur arrête le tabac, son corps réagit progressivement à ce sevrage. En effet, différents changements s’opèrent au niveau de son cœur, ses poumons et ses sens. Voici comment réagit le corps après l’arrêt du tabac.
La pression sanguine
L’arrêt du tabac entraîne une réaction du corps dès les premières minutes. Environ une demi-heure après la dernière cigarette, la pression sanguine est plus basse. Cela se traduit aussi par une augmentation du taux d’oxygène. Les battements cardiaques reviennent à un rythme plus régulier. Comme expliqué sur https://arreter-de-fumer.net , le tabac est lié à plusieurs maladies cardiaques. Ainsi, les risques d’infarctus courus par le fumeur sont réduits dès les 30 premières minutes de sevrage.
Les sens
Après 48 heures d’arrêt du tabac, certains organes de sens sont plus performants. C’est le cas du goût et de l’odorat. La fumée entraîne en effet une inflammation au niveau des récepteurs de sens. C’est pourquoi au bout de deux jours, le sevrage améliore les sensations lors de la consommation d’aliments. De la même manière, l’individu est plus en mesure de sentir l’odeur de son café du matin.
Les effets du sevrage
Le sevrage entraîne une irritation et des maux de tête parfois au bout de quelques heures. En effet, selon le niveau de dépendance de l’individu, les symptômes peuvent varier. Dès le 4e jour, on assiste aux manifestations les plus sévères. Le corps a fini de se débarrasser de toute la nicotine qu’il contenait. C’est pourquoi le sujet peut être dépressif, agité, irritable ou avoir de la diarrhée.
La forme générale
Les premiers jours qui suivent l’arrêt de la cigarette peuvent être rythmés par des insomnies et une fatigue générale. Toutefois, au bout de deux semaines, la personne a plus d’énergie et son humeur s’améliore. Elle a de meilleures performances sportives et ses capacités augmentent au fil des semaines. Au bout d’un an, la majorité des risques liés au tabagisme sont réduits de moitié.
L’appareil respiratoire
L’appareil respiratoire est plus performant dès la deuxième semaine de sevrage. Les poumons notamment, sont plus sains et l’individu est plus en mesure de faire des efforts soutenus. D’ailleurs, vers le neuvième mois, les risques d’infections pulmonaires diminuent. La personne a moins de risque de subir une crise cardiaque. Cinq ans après avoir arrêté de fumer, elle a autant de chance qu’un non-fumeur d’éviter un AVC.
Le corps réagit donc successivement à l’arrêt du tabac par des symptômes de sevrage et une amélioration des fonctions. Il lui suffit de quelques jours pour se débarrasser de ses réserves de nicotine.